lundi 5 février 2018

Les croyances à cultiver



Focalisons-nous maintenant sur les croyances. Pour changer son comportement, il faut d’abord changer ses croyances.
L’élément que plus influence nos croyances est notre environnement. Pour la majorité des gens, l’éducation et l’exemple des personnes qui les entourent définissent ce qui est possible ou impossible, ce qu’elles imagines et désirent pour leur futur. Il s’agit de croyances qui se sont formées de manière complétement inconsciente.

Une minorité, par contre, décide de définir consciemment ses croyances. C’est possible en suivant les exemples d’excellence que nous inspirent , en lisant des livres qui nous font grandir. Ou alors, en s’appuyant sur nos résultats passés ou sur notre imagination.
Il suffit d’avoir déjà réalisé quelque chose ne serait-ce qu’une fois, pour être convaincu qu’on peut le refaire à nouveau. Ou encore, on peut imaginer dans le détail l’expérience que l’on souhaite vivre, comme si elle existait déjà, ici et maintenant. D’une certaine manière, il s’agit de ressentir les résultats à l’avance.

Choisir consciemment ses croyances ne signifie pas éviter les erreurs ; ce serait illusoire de le penser. Mais ça peut donner l’élan nécessaire pour persister dans l’action jusqu’à atteindre le succès.

Tony Robbins conseille 7 croyances à adopter pour maximiser ses chances. Ce n’est qu’un début : chacun doit s’en approprier, et les ajuster selon sa situation et son expérience personnelles.

1.     La première croyance est que toute chose arrive pour une raison, et elle nous rend service. Il y a une infinité de manière de réagir à une situation. Le refus ou la rébellion permettent d’évacuer la frustration face à une situation négative, mais ne font pas avancer. Il faut beaucoup de discipline pour revisiter ce qui est arrivé, en apprendre la leçon, et identifier les possibilités nouvelles. C’est difficile, mais c’est la seule issue positive d’un résultat négatif.
2.     La deuxième croyancel’échec n’existe pas, il n’y a que des résultats. La société nous pousse à éviter l’échec, ce qui peut paralyser au moment de passer à l’action. Il vaut mieux voir les choses sous un angle différent : on obtient toujours des résultats, positifs ou négatifs. Ceux qui réussissent analysent les résultats négatifs, comprennent ce qui n’a pas fonctionné, et essaient des nouvelles actions, qui produiront d’autres résultats. Ils continuent ce processus tant qu’ils n’ont pas atteint leur but. Un résultat négatif n’est pas un échec ; c’est juste un feedback qui enrichit l’expérience.
3.     La troisième croyance : peu importe ce qui arrive, assumez-en la responsabilité. Les personnes qui réussissent sont convaincues qu’elles sont à l’origine de tout ce qui leur arrive. Le contraire implique que nous sommes victimes des circonstances ; c’est évident que cette approche n’incite pas à donner le meilleur de nous mêmes. Au contraire, assumer ses responsabilités est un signe de maturité et force de caractère.
4.     La quatrième croyance : il n’est pas nécessaire de tout comprendre d’une chose pour l’utiliser. Il ne faut pas tout savoir sur l’électricité pour allumer et éteindre la lumière ! Vouloir tout contrôler est un réflexe pour nous rassurer, qui peut aussi nous paralyser. Donc, modélisez le comportement de ceux qui vous inspirent, sans forcément vouloir tout maîtriser…
5.     La cinquième croyance : notre ressource plus grande sont les autres. Très rarement le succès est le résultat d’un travail solitaire. Souvent, il provient d’un travail d’équipe. Les personnes autour de vous peuvent vous aider énormément à réaliser vos objectifs. C’est pour cela qu’il faut respecter et apprécier profondément les autres.
6.     La sixième croyance : le travail est un jeu. Jamais personne n’a atteint le succès en faisant quelque chose qu’elle déteste. Quand on fait ce qu’on aime, le travail n’est plus une contrainte et permet de nous épanouir. Travailler avec la même créativité et curiosité que quand on joue permet d’enrichir à la fois notre travail et notre vie.
7.     Et la septième et dernière croyance : il n’y a pas de succès durable sans engagement. L’engagement est probablement la seule caractéristique indispensable au succès. Les personnes qui réussissent valorisent grandement l’engagement. C’est ce qui permet de persévérer dans les difficultés, qui donne la force de chercher la bonne approche tant que les résultats espérés ne sont pas atteints.

Carole Ruvira