Focalisons-nous maintenant sur les croyances. Pour
changer son comportement, il faut d’abord changer ses croyances.
L’élément que plus influence nos croyances est notre
environnement. Pour la majorité
des gens, l’éducation et l’exemple des personnes qui les entourent définissent
ce qui est possible ou impossible, ce qu’elles imagines et désirent pour leur
futur. Il s’agit de croyances qui se sont formées de manière complétement
inconsciente.
Une minorité, par contre, décide de définir
consciemment ses croyances. C’est possible en
suivant les exemples d’excellence que nous inspirent , en lisant des livres qui
nous font grandir. Ou alors, en s’appuyant sur nos résultats passés ou sur
notre imagination.
Il suffit d’avoir déjà
réalisé quelque chose ne serait-ce qu’une fois, pour être convaincu qu’on peut
le refaire à nouveau. Ou encore, on peut imaginer dans le détail
l’expérience que l’on souhaite vivre, comme si elle existait déjà, ici et
maintenant. D’une certaine manière, il s’agit de ressentir les résultats à
l’avance.
Choisir consciemment ses
croyances ne signifie pas éviter les erreurs ; ce serait illusoire de le
penser. Mais ça peut donner l’élan nécessaire pour persister dans l’action
jusqu’à atteindre le succès.
Tony Robbins conseille 7 croyances à adopter pour
maximiser ses chances. Ce n’est qu’un
début : chacun doit s’en approprier, et les ajuster selon sa situation et son
expérience personnelles.
1.
La première croyance est que toute chose arrive pour une raison, et elle
nous rend service. Il y
a une infinité de manière de réagir à une situation. Le refus ou la rébellion
permettent d’évacuer la frustration face à une situation négative, mais ne font
pas avancer. Il faut beaucoup de discipline pour revisiter ce qui est arrivé,
en apprendre la leçon, et identifier les possibilités nouvelles. C’est
difficile, mais c’est la seule issue positive d’un résultat négatif.
2. La
deuxième croyance: l’échec n’existe pas, il n’y a que des résultats. La
société nous pousse à éviter l’échec, ce qui peut paralyser au moment de passer
à l’action. Il vaut mieux voir les choses sous un angle différent : on obtient
toujours des résultats, positifs ou négatifs. Ceux qui réussissent analysent
les résultats négatifs, comprennent ce qui n’a pas fonctionné, et essaient des
nouvelles actions, qui produiront d’autres résultats. Ils continuent ce
processus tant qu’ils n’ont pas atteint leur but. Un résultat négatif n’est pas un échec ; c’est
juste un feedback qui enrichit l’expérience.
3.
La troisième croyance : peu importe ce qui arrive, assumez-en la responsabilité. Les
personnes qui réussissent sont convaincues qu’elles sont à l’origine de tout ce
qui leur arrive. Le contraire implique que nous sommes victimes des
circonstances ; c’est évident que cette approche n’incite pas à donner le
meilleur de nous mêmes. Au contraire, assumer ses responsabilités est un signe
de maturité et force de caractère.
4.
La quatrième croyance : il n’est pas nécessaire de tout comprendre d’une chose pour l’utiliser. Il ne faut pas tout
savoir sur l’électricité pour allumer et éteindre la lumière ! Vouloir tout
contrôler est un réflexe pour nous rassurer, qui peut aussi nous paralyser.
Donc, modélisez le comportement de ceux qui vous inspirent, sans forcément
vouloir tout maîtriser…
5.
La cinquième croyance : notre ressource plus grande sont les autres. Très
rarement le succès est le résultat d’un travail solitaire. Souvent, il provient
d’un travail d’équipe. Les personnes autour de vous peuvent vous aider
énormément à réaliser vos objectifs. C’est pour cela qu’il faut respecter et
apprécier profondément les autres.
6.
La sixième croyance : le travail est un jeu. Jamais personne n’a atteint le succès en faisant quelque chose
qu’elle déteste. Quand on fait ce qu’on aime, le travail n’est plus une
contrainte et permet de nous épanouir. Travailler avec la même créativité et
curiosité que quand on joue permet d’enrichir à la fois notre travail et notre
vie.
7.
Et la septième et dernière croyance : il n’y a pas de succès durable sans engagement.
L’engagement est probablement la seule caractéristique indispensable au succès.
Les personnes qui réussissent valorisent grandement l’engagement. C’est ce qui
permet de persévérer dans les difficultés, qui donne la force de chercher la
bonne approche tant que les résultats espérés ne sont pas atteints.