lundi 26 juin 2017

La notion du temps

C’est notre ressource la plus précieuse ; gaspillée, elle entraine des tensions nerveuses excessives, des coûts monétaires inutiles et des pertes d’opportunités.

A quoi sert la gestion du temps ?

-       Atteindre ses objectifs –  la métaphore des gros cailloux
-       Améliorer sa productivité
-       Avoir un meilleur équilibre entre sa vie professionnelle et personnelle
-       Se sentir en harmonie avec soi-même

Les 3 Facteurs principaux qui expliquent notre difficulté à bien gérer notre temps :
           
            La nature humaine ; désir de plaire, la peur d’être fautif, résistance au changement, l’ambition,, l’envie, le manque de curiosité
            Les habitudes, la routine
            Les a priori ; je travaille mieux sous pression, cela ôte toute spontanéité ….


Je vous propose de visiter les voleurs de temps internes

Emotionnel :
            Repousser toujours à plus tard certaines activités
            Préoccupations,
Peur de dire NON
Accepter toutes les tâches
            Perfectionnisme
            Fatigue et maladie

Contrôle de soi :
            Trop de contrôle, un manque d’émotions
 gestion des crises et des réclamations
            Lire trop de documents qui n’apporte rien et mal adaptées aux différents projets.
            Passer trop de temps au téléphone et ne pas écouter autrui
            Délégation inexistante ou inefficace dans la gestion des tâches

Organisation :
            Environnement source de distraction
            Tirer les document plusieurs fois, et s’obliger à les relire
            Bureau en désordre –absence de rangement.
            Communication  insuffisante ou excessive aves ses collaborateurs
            Confusion des responsabilités, chevauchement des responsabilités.



            Les différentes types de tâches et la gestion du temps :

1)   Les tâches plaisirs : Prévoir un temps adéquate ou les déléguer  si vous passez trop de temps .

2)   Les tâches pièges : résoudre le problème toute de suite ou permettre aux collaborateurs de les traiter.


3)   Les tâches gisements : elles peuvent être déléguées, prévisibles et donc planifiables car elles correspondent à votre fonction.

4)   Les tâches imprévus : affecter un budget temps pour les absorber sans que votre travail du quotidien en souffre

Pausez-vous quelques instants afin d’identifier votre fonctionnement par rapport à votre temps.
Si vous souhaitez que l’on en parlions ensemble,  pour vous, vos collaborateurs.


Carole Ruvira

jeudi 1 juin 2017

Faire le deuil des changements

Départs de dirigeants, changements de postes, abandons de projets, rachats, fusions… La vie en entreprise est ponctuée de pertes et de ruptures. Des situations banalisées aujourd’hui mais qui doivent entrainent incertitude, doute, stress.
Objectif : lever les non-dits, les secrets, la rumeur.


La question du deuil dans les entreprises, n’est pas abordée . On s’oblige  à toujours regarder de l’avant, et à être productif.  Parler de la perte ou de disparition. C’est toujours assimilé à une perte de temps.

Les conséquences de ce déni pour les salariés, c’est une démobilisation, du désintérêt pour leurs tâches, envie de changer d’entreprise.
Le travail fait partie intégrante de l’identité sociale de chacun. On cherche une stabilité  dans travail surtout si on est éprouvé dans sa vie familiale.

La perte peut prendre différentes formes :
-       Changement d’organisation
-       Mobilisation géographique
-       Prise d’un nouveau poste
-       Rachat/fusion
-       Produit ou projet  arrêté
-       Le départ d’un dirigeant

Si je prends en le cas du départ d’un dirigeant.
L’entreprise est hiérarchisée, et fonctionne avec un groupe humain. Le dirigeant est une figure d’autorité paternelle ou maternelle importante, Son départ représente une perte affective, quelque soit le lien que l’on entretenait avec lui, surtout dans les entreprises familiales. 
Comment faire ce deuil ?
1.   Le dirigeant doit préparer sa retraite, faire son bilan.
2.    Les collaborateurs doivent mesurer ce qu’ils aimaient chez lui ou non, ce qu’ils ont appris grâce à lui.
3.    Le nouveau chef doit faire le deuil de son ancienne fonction.
Toutes ses étapes sont colorées d’émotions de chacun.


Quel risque à ne pas faire ce travail ?

Si le deuil n’a pas été fait, l’ancien dirigeant aura tendance à rester présent d’une façon ou d’une autre. A garder des liens avec ses anciens collaborateurs, et à être cité régulièrement. Quant à ceux qui restent, ils auront du mal à accepter leur nouveau chef. Et si ce dernier ne fait pas ce travail d’humilité, il risque de disqualifier l’ancien dirigeant et ses nouveaux employés en se présentant comme un sauveur. Or, il ne doit surtout pas arriver comme si le monde commençait avec lui. 

Vous avez des besoins dans ce sens ?

Carole Ruvira