mardi 25 février 2014

Les émotions ne s'arrêtent pas à la porte de l'entreprise


Si la capacité à censurer ses émotions est souvent perçue comme une force en entreprise, je vous invite cependant à les apprivoiser et à travailler avec.

Le mot ÉMOTION vient du latin MOEVE = mettre en mouvement, se mettre dans l'action. 
Chacune de nos émotions nous indique que nous avons quelque chose à mettre en œuvre pour nous adapter à toute modification, aussi infime soit-elle.

Toute émotion est à la fois utile et légitime : c'est ce que je ressens à un moment donné pour une situation présente. En revanche, cela ne signifie pas que ma réaction, mon comportement, sont adaptés à la situation ou au moment.

Il est nécessaire de mettre un mot sur son ressenti et d’accepter l'émotion présente. Par la suite, avec un coach, vous pourrez identifier à quoi cela vous renvoie dans votre expérience et comment utiliser vos émotions dans votre quotidien.

Manager d'autres personnes, c'est déjà commencer par soi-même en apprenant à reconnaître ses propres émotions. Se couper de ses émotions, c'est se mentir à soi, c’est verrouiller le mental pour ne pas toucher à sa vulnérabilité. Or l'être humain est un être sensible, doté de force et de fragilité.

En tant que manager, votre intérêt est de reconnaître et d'exprimer ce qui vous touche. Communiquer ses ressentis permet de gagner en humanité et fait du bien à son équipe.

Si vous contenez vos émotions, c'est votre corps qui va parler pour dire qu'il ne va pas bien.

Mon conseil : dans chaque situation, prendre quelques instants pour mettre un mot sur son ressenti. Après plusieurs semaines, vous saurez comprendre les émotions de vos équipes et grâce à cela, vous aurez les ingrédients de la motivation et la confiance réciproque.

Carole Ruvira

mercredi 19 février 2014

la magie de la sympathie


Voici un extrait du livre d'Anthony Robbins, "Pouvoir illimité" :

La capacité d'établir des liens de sympathie est un art précieux. 
Pour réussir en tant qu'acteur ou représentant de commerce, en tant que père, mère ou ami, politicien ou publicitaire, nous avons simplement besoin de développer entre nous et les autres des rapports de sympathie, de créer des liens humains puissants et des correspondances.

Beaucoup de gens rendent la vie compliquée et difficile. Cela n'est pas indispensable. 
Toutes les techniques dont je vous ai parlé ont le même but : vous permettre d'améliorer vos rapports avec les autres. 
Car, si vous êtes en sympathie avec ceux qui vous entourent ou avec qui vous travaillez, tout ce que vous entreprendrez deviendra plus simple, plus facile et plus agréable.

Quoi que vous ayez envie de faire, de voir, de créer, de partager ou de vivre, que vous désiriez vous réaliser sur le plan spirituel ou gagner un million de dollars, il existe toujours quelqu'un qui peut vous aider à atteindre votre objectif plus vite et plus facilement, quelqu'un qui sait et vous apprendra à ne pas perdre trop de temps ni d'énergie pour y arriver ou qui peut mettre à votre disposition les ressources dont il dispose. 
Pour l'en persuader, il vous suffit de créer entre lui et vous un lien de sympathie, ce lien magique qui unit les êtres humains et leur donne l'impression d'être engagés dans le même combat."

Bonne sympathie.

Carole Ruvira

vendredi 7 février 2014

Le lien entre vos loisirs et votre management


Il vous est déjà arrivé de faire des loisirs créatifs, du bricolage, de la peinture,musique, … et vous avez ressenti un bien être intérieur.

Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Vous vous êtes concentré sur votre œuvre, vous n'avez pas permis à votre cerveau de passer d'une idée à une autre car c'était aussi un moyen de ne pas vous blesser.

Au fil du temps, vous intègez  physiquement les gestes à faire, et peu à peu vous constatez que vous devenez patient car vous prenez du plaisir à avoir un geste précis et adéquat.

Quand on réalise quelque chose des ses propres mains, le résultat est immédiat ce qui permet de se féliciter et d'avoir de la gratitude pour soi.

Les qualités que vous avez mis en œuvre :

-      la patience,
-   être présent à ce que l'on fait, 
-   être attentif et vigilant,
-   accéder à la détente.

Voilà ce que nous apporte l'activité manuelle :

-    développer son imaginaire,
-  découvrir sa créativité,
-  une force intérieure,
-  la joie de vivre.

L'imagination et la créativité sont aussi des ressources pour votre activité professionnelle.

En tant que manager, vous avez besoin de ces compétences pour trouver des solutions différents pour vous et vos collaborateurs, soit pour innover soit dans des situations de blocages.

Prenons une exemple concret :
Vous souhaitez animer une réunion d'équipe sur une restructuration de votre service.
 Ceci vous préoccupe et vous génère du stress. Je vous suggère de rechercher en vous, la sensation de détente que vous procure habituellement le bricolage, la musique, etc. et à laquelle vous avez donc accès.

Automatiquement un transfert de compétences s'opère, entre vos loisirs personnels dans lesquels vous êtes créatifs, attentif, à l'écoute, vigilant, etc. et vos préoccupations professionnelles.
Des solutions se présentent à vous spontanément et vous serez connecté à votre détente durant la réunion, qui permettra de faire passer vos messages de façon plus sereines.

Prendre du temps pour vous, c'est donc aussi gagner de l'efficacité dans votre job.

Bons loisirs

Carole Ruvira

lundi 3 février 2014

7 clés pour manager avec Bienveillance


Le manager bienveillant fait preuve de respect et d'humanité au quotidien afin de mettre de huile dans les rouages de l'équipe et de la faire avancer.
C'est un pragmatique, focalisé autant sur les objectifs que sur le bien être de tous, ce qui n'empêche pas l'autorité. Il est nécessaire de trouve un équilibre subtil pour être efficace.


1. Ego : Manifester plus discrètement. Seuls doivent compter l'objectif et l'intérêt supérieur du collectif, équipe ou entreprise. La bienveillance impose de dépasser ses préjugés mais aussi d'écarter la volonté  plus au moins consciente d'avoir toujours raison sur tout, car on fait à la place ou on est directif.

La bonne intention ne suffit pas à comprendre l'autre si on reste centré sur soi et ses propres critères.

2. Empathie : Ou "se mettre dans les baskets de l'autre". Il s'agit de ressentir ce qu'éprouve un salarié en difficulté, en conflit ou pas, d'entrer en résonance avec ses émotions et de connaître son point de vue. Prenez du temps pour cela, pour évoquer vos ressentis avec vos collaborateurs et eux seront reconnaissants.

Ne pas confondre l'empathie et la sympathie. La sympathie console, compatit et noie le manager dans l'affectif

3. Compliment : Soit sur la manière de faire, soit sur les qualités intrinsèques d'un collaborateur. Soyez concis, daté, basé sur des faits, et sincère.
Féliciter est de montrer à l'autre qu'on s'intéresse à lui. On reconnait ce qu'il fait de bien. Mon conseil est de faire des compliments lors d'un moment intime et éviter un génial, chapeau, etc. aux détours d'un couloir ou dans l'ascenseur.

L'éloge qui booste la motivation salue des performances inédites.

4. Regard positif : Toutes les équipes comptent un ou plusieurs collaborateurs difficiles. Il est nécessaire de prendre du recul envers eux et de renforcer l'image positive que vous pouvez avoir pour eux.
Exercez-vous à leur trouver deux points forts sur trois registres différents : 1) les traits de personnalité, 2)  ce qu'il réussit régulièrement. 3) ses qualités. Ce qui fait 6 points forts.

En élargissant sa vision, on peut modifier ses perceptions de l'autre.

5. Sourire : La clé d'accès, pour l'équipe, au plaisir dans le travail, tel un bonjour, le sourire du chef ou des sourcils détendus est un signe d'ouverture et de disponibilité. Il déclenche chez l'autre du désir de bien faire et facilite le dialogue.

La cordialité doit être sincère pour être communicative.

6. Droit à l'erreur : Indispensable à avoir en tête. La bienveillance vaut aussi par soi-même. Inutile de vous mettre la pression en voulant être parfait. Parfois, un mot déplacé, un coup de colère peut vous échapper.

Les échecs permettent de grandir et de faire différemment.

7. Coopération : Le manager ne fait pas de concession, ni à ses pairs, ni à ses collaborateurs, il a l'intelligence de se dire : " Cette tâche est superflue ou non vitale pour moi, ne puis-je pas la déléguer à Benoit, qui s'y intéresse " Ou à l'inverse , ne puis-je réajuster la charge de travail pour faciliter la vie de Catherine? "

Coopérer c'est chercher ensemble une solution positive pour chacun.



La qualité fondamentale d'un chef est la bienveillance, d'après Confucius.

Carole Ruvira